Le port d’un masque peut-il protéger contre le coronavirus ?

Le coronavirus est transmis par de petites gouttelettes respiratoires, qui sont propulsées dans l’air lorsqu’une personne infectée par le virus expire, parle, tousse ou éternue. En ce sens, il est possible de contracter le virus si on respire ces gouttelettes. De plus, les gouttelettes contenant le virus peuvent atterrir sur divers objets ou surfaces, ce qui fait qu’il est possible d’être contaminé si on se touche la bouche, le nez ou les yeux après avoir touché une surface ou un objet contaminé par le virus.

Quels types de masques existe-t-il ?

Les autorités sanitaires soulignent que l’utilisation de masques chez les personnes en bonne santé peut être particulièrement pertinente dans les contextes épidémiques, comme la pandémie qui fait la une des actualités, où il peut y avoir un nombre élevé de patients asymptomatiques mais infectieux. En effet, certaines personnes peuvent être testées positives au COVID-19 un à trois jours avant de développer des symptômes, si bien qu’elles peuvent transmettre le virus sans le savoir.

Masques barrière

Les masques barrière sont les plus courants et les moins chers et sont destinés aux personnes qui ne sont pas susceptibles d’utiliser des masques chirurgicaux ou filtrants. Dans cette catégorie, il existe deux types : les masques non réutilisables à usage unique et les masques en tissus réutilisables, qui sont constitués de matériaux spécifiques permettant la réutilisation, une fois lavés et désinfectés. C’est le type de masque qui peut être fabriqué à la maison, suivant la norme de base.

Masques chirurgicaux

Les masques chirurgicaux ne peuvent pas protéger contre l’infection en offrant un niveau de protection plus élevé et, comme leur nom l’indique, ils sont utilisés dans les chirurgies et autres procédures de santé. Comme les masques en tissu, ils protègent davantage les autres que ceux qui les portent, en particulier lorsqu’ils éternuent ou toussent, car ils empêchent l’émission de gouttelettes respiratoires porteuses d’éventuels virus.

Les masques filtrants

Également appelés masque FFP, ils offrent le plus haut niveau de protection à ceux qui les portent. Ils contiennent un filtre à microparticules dont le but est de protéger l’utilisateur contre l’inhalation de polluants environnementaux, en l’occurrence les virus. En fonction de leur degré de protection, les masques FFP sont classés en trois catégories :

  • FFP1 (filtre à particules type P1) : ils ont une efficacité de filtration minimum de 78% et un pourcentage maximum de fuite vers l’intérieur de 22%. Ils sont généralement utilisés contre des particules de matière inerte, et leurs applications les plus courantes sont liées aux textiles industriels, aux mines, à la construction, au bois …
  • FFP2 (filtre à particules de type P2) : ils ont une efficacité de filtration minimum de 92% et un pourcentage maximum de fuite vers l’intérieur de 8%. Ils sont utilisés contre les aérosols de toxicité faible ou modérée.
  • FFP3 (filtre à particules type P3) : ils ont une efficacité de filtration minimum de 98% et un pourcentage maximum de fuite vers l’intérieur de 2%. Ils sont utilisés contre les aérosols hautement toxiques.

Autres moyens efficaces de prévenir le COVID-19

N’oubliez pas qu’il existe d’autres moyens efficaces que l’utilisation de masques faciaux pour éviter de tomber malade avec le COVID-19. Il s’agit de se nettoyer les mains fréquemment en utilisant du savon et de l’eau ou un désinfectant pour les mains à base d’alcool. Il est également important de respecter la distanciation physique et d’éviter tout contact avec des personnes malades.

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